Cet article a était fait par Forza-ferrari25
Pervis : Une piste toute tracée
Le tout frais champion du monde du kilomètre et du keirin, il y a moins d’une semaine, est le parfait symbole d’une intrigante manie chez les pistards des années 2000 : la route. Comme Mark Cavendish, Bradley Wiggins ou Bryan Coquard dans le camp tricolore, François Pervis a préféré se tourner vers la route. Pourquoi se demanderont les plus néophytes en cyclisme, un double champion du monde de piste change de discipline. Est-ce que les champions du monde de foot vont jouer au Rugby? La question est bien plus dure que simplement changé de sport par envie. Car aujourd’hui, malgré un grand retour sur le devant de la scène de la piste, quand on parle de cyclisme on pense tout de suite à la route. L’image des champions sur route est bien plus importante que celle du champion de piste. Pervis a sans doute voulu, après avoir tout gagner ou presque sur la piste, augmenter son image de marque auprès de la population. Mais alors, pourquoi avoir choisi une équipe continental pour ça ? Car une équipe World Tour ne voulait surement pas prendre le risque à une époque où les cyclistes sont ultra spécialisés et ou les écarts entre les meilleurs se resserre d’engager un jeune qui n’a rien prouver sur route. C’est là qu’intervient l’armée : tout juste promu en continental, l’armée n’a « rien à perdre ». Et c’est parfait pour que François Pervis éclose et se transforme en futur grand sprinter comme l’a fait notamment le cav’. Mais cependant attention à ne pas s’emballer trop tôt, au risque de lui mettre une pression qui pourrait plus lui nuire qu’autre chose. Comme disait Socrate : « Rien n’est trop difficile pour la jeunesse ». Alors, on espère tous un jour voir François Pervis lever les bras sur la plus belle avenue du monde…